Archives

Education - La JPA fait des propositions sur les rythmes scolaires

La Jeunesse au plein-air (JPA), confédération qui regroupe 45 organisations, vient d'émettre par le biais de sa "plateforme de réflexion et d'actions relatives aux rythmes scolaires" une série de premières propositions en direction des autorités ministérielles concernées. La JPA répartit ses mesures en trois catégories : les rythmes scolaires journaliers, hebdomadaires et annuels. Ainsi demande-t-elle, au niveau de la journée, la mise en place d'une structure d'accueil le matin et des activités ludiques, socioculturelles, sportives le soir après l'école, encadrées par des personnels qualifiés. Elle réclame une pause méridienne de qualité, tant du point de vue de la durée que du contenu. Elle préconise l'aménagement du temps scolaire journalier "en tenant compte des temps forts et des temps faibles de vigilance". L'organisation de la semaine devrait porter sur neuf demi-journées, pour le premier degré, les 24 heures d'enseignement incluraient "toutes formes d'aide aux élèves". Avec une précision : "Toutes les activités d'apprentissage doivent être pratiquées sur le temps scolaire." "Accorder deux semaines aux vacances d'automne ; alterner sept semaines (plus ou moins une) d'école avec deux semaines de vacances ; permettre à tous les enfants et les jeunes d'accéder aux vacances et aux loisirs éducatifs en soutenant l'offre d'activités complémentaires de l'école, en aidant les familles", telles sont les suggestions de la JPA pour le réaménagement au niveau de l'année. Enfin, elle préconise en particulier de soutenir les associations complémentaires de l'école et de créer un observatoire des temps des jeunes "pour évaluer, expérimenter et remédier en matière d'aménagement des temps à partir de données scientifiques et sociétales fiables".
La JPA a mis en ligne sur son site l'ensemble des contributions de ses différents partenaires. On peut y lire que l'Association nationale pour les transports éducatifs de l'enseignement public (Anateep) juge indispensable une concertation permanente entre tous les partenaires impliqués, organisateurs, opérateurs et établissements : "Le surcoût inhérent à l'augmentation du nombre de kilomètres à parcourir devra être financé. Il ne faudra pas que cela soit au détriment de la qualité et de la gratuité du transport." Pour sa part, l'Association des directeurs de l'éducation des villes (Andev) prône "l'inscription dans la loi du principe d'élaboration et de mise en oeuvre du projet éducatif local (PEL) pour toutes les communes qui en font le choix". Elle considère qu'un "cadre national, discuté et concerté avec les partenaires concernés, est aujourd'hui nécessaire pour éviter l'éparpillement, garantir la cohérence éducative et harmoniser les temps sur tout le territoire". 

 

Pour aller plus loin

Abonnez-vous à Localtis !

Recevez le détail de notre édition quotidienne ou notre synthèse hebdomadaire sur l’actualité des politiques publiques. Merci de confirmer votre abonnement dans le mail que vous recevrez suite à votre inscription.

Découvrir Localtis