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Déchets - La difficile résorption des dépôts de pneumatiques usagés

41 sites évacués pour un total de 56.000 tonnes : tel est le premier bilan des actions de résorption des dépôts de pneumatiques usagés décidées il y a un an par la ministre de l'Ecologie et du Développement durable, Nelly Olin. A l'époque, un recensement fondé sur les données de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et d'acteurs du monde associatif faisait état de

242.000 tonnes de pneus usagés répartis sur 114 sites. L'objectif était de résorber tous les dépôts en l'espace de deux ans.
Aujourd'hui, il reste encore 18 sites, représentant 23.000 tonnes, en cours d'exploitation, pour lesquels les pneumatiques usagés en surplus doivent être évacués avant mi-2007 et 55 sites, totalisant 163.000 tonnes, qui ne sont plus exploités ou disposent d'un exploitant insolvable. Pour ces dépôts, les préfets poursuivent la recherche des entreprises clientes des sociétés défaillantes pour qu'elles reprennent les pneus usagés qu'elles leur avaient confiés et se chargent de leur élimination. Les clients restent en effet responsables de ces déchets tant que ceux-ci n'ont pas été effectivement éliminés. Certains acteurs se sont engagés à reprendre les pneumatiques usagés pour lesquels aucun responsable solvable n'a pu être identifié. Ainsi, les fabricants de pneumatiques, qui doivent procéder, en vertu du décret du 24 décembre 2002 entré en vigueur début 2004, à la collecte et au traitement de leurs produits usagés, ont décidé d'apporter leur contribution. Ils ont demandé à Aliapur, la société qu'ils ont créée pour remplir leurs obligations, de prendre en charge 30.000 tonnes de pneumatiques présents dans les stocks historiques.

Anne Lenormand

 

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