La 12e édition du Cybermoi/s est lancée

Depuis 2012, le mois européen de la cybersécurité, initiative de l'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité (Enisa) vise à promouvoir le sujet de la cybersécurité à travers les pays de l'UE pour permettre de mieux comprendre les menaces et les appréhender. En France, l'évènement s'appelle "Cybermoi/s", est piloté par Cybermalveillance.gouv.fr. Le lancement officiel de la 12e édition s'est déroulé le 2 octobre 2024 à l'Assemblée nationale. D'autres rendez-vous vont ponctuer le mois d'octobre 2024. À titre d'exemple, Cybermalveillance.gouv.fr présentera sa nouvelle édition du Cyber Quiz, s'appuyant sur le support pédagogique du Cyber Guide Famille dès le 1er octobre, ainsi que des nouveaux films Consomags en partenariat avec l'Institut national de la consommation. A noter, Cybermalveillance.gouv.fr propose cette année encore une action citoyenne #CyberEngagés : chacun est invité à prendre part à l'action citoyenne sur les réseaux sociaux, en postant notamment le conseil cyber de son choix sous ce hastag #CyberEngagés. Une opération à destination des TPE-PME, ImpactCyber, destinée à les convaincre de se sécuriser en amont est par ailleurs menée. 
Toutes les initiatives, réparties sur le territoire sont recensées au sein d'un agenda.
Dans un communiqué de la mi-septembre, Cybermalveillance.gouv.fr évoque les résultats d'une étude réalisée par Ipsos.Digital (1) sur la perception et les comportements en matière de cyber. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, malgré une perception optimiste de leur niveau de connaissance et de pratiques, 61% des personnes interrogées déclarent avoir été victimes d'au moins une cybermalveillance durant l'année écoulée : 
- 73% des Français reconnaissent avoir été confrontés à une tentative d'hameçonnage
- 24% ont déclaré avoir été touchés par un piratage de compte en ligne (messagerie, réseaux sociaux, banque...), 
- 20% à avoir été contactés par un faux conseiller bancaire
- 11% à avoir subi un cyberharcèlement
Les chiffres paraissent stables quelle que soit la localisation des répondants (zone rurale ou urbaine) et quelles que soient les catégories sociaux-professionnelles. Néanmoins, le critère générationnel permet de distinguer de réelles spécificités par tranche d'âge, particulièrement sur les 18–34 ans. Ainsi, afin de répondre aux cybermenaces qu'ils ont rencontrées, 43% des 18-34 ans déclarent avoir fait des recherches et/ou trouvé des réponses sur internet par eux-mêmes, contre 26% des 35-54 ans et 18% des 55 ans et plus. Plus surprenant, 25% des 25-34 ans disent avoir déposé plainte à la suite d'une cybermalveillance, alors qu'ils ne sont que 11% des 55 ans et plus à avoir lancé une procédure.

(1) Etude Ipsos.Digital réalisée pour Cybermalveillance.gouv.fr du 2 juillet au 12 août sur un échantillon de 3.100 Français de 18 à 75 ans

 

Pour aller plus loin

Voir aussi

Abonnez-vous à Localtis !

Recevez le détail de notre édition quotidienne ou notre synthèse hebdomadaire sur l’actualité des politiques publiques. Merci de confirmer votre abonnement dans le mail que vous recevrez suite à votre inscription.

Découvrir Localtis