Elus - Jacques Pélissard laissera sa place à la tête de l'Association des maires de France
Président de l'Association des maires de France (AMF) depuis 2004, Jacques Pélissard a fait savoir ce 3 juillet par un communiqué qu'il ne se représentera pas pour un nouveau mandat. Ce n'est pas réellement une surprise, sachant que dès sa réélection en 2011 pour un troisième mandat, il avait indiqué que ce serait le dernier. Et la question ne se pose pas tout de suite puisque c'est en novembre, lors du prochain congrès de l'AMF, qu'aura lieu l'élection à la présidence de l'association. Le maire de Lons-le-Saulnier souhaite que "des énergies nouvelles s'investissent dans la gouvernance de l'AMF" et entend donc "dès maintenant, avec le concours et l'appui du Bureau et du Comité directeur, veiller à la mise en place", lors du congrès "d'une équipe garantissant la poursuite de l'action de l'AMF dans l'unité et le respect de ses valeurs". Sans, naturellement, donner d'indication sur l'identité de celui ou celle qu'il souhaiterait voir lui succéder, il indique que "l'AMF doit être incarnée par l'autorité d'un président de conviction, aux compétences reconnues, à la tête d'une équipe rassemblée faisant vivre le pluralisme politique, géographique et démographique". Ceci, face à trois enjeux principaux du moment pour les maires : les "projets mal préparés et dangereux pour nos territoires", les "chocs financiers et normatifs qui menacent l'action locale", la nécessité d'"assurer les services publics de proximité". Lors de sa dernière élection à la tête de l'AMF, en 2011, Jacques Pélissard (UMP) avait été choisi, avec 64% des voix, face à André Laignel (PS). André Laignel avait d'ailleurs alors demandé un nouveau mode de scrutin prenant mieux en compte les populations des communes. "Le maire de Paris a le même poids que le maire d'une commune de 200 habitants", avait-il dit, sachant en effet que chaque maire disposait d'une voix quelle que soit la taille de sa commune.