Gouvernance du sport : Laura Flessel annonce une "révolution"
"Nous sommes à mi-parcours de notre travail sur la gouvernance du sport. Ce qui se dégage est une révolution. C’est la première fois que l’ensemble des acteurs est autour de la table." C'est en ces termes que Laura Flessel, ministre des Sports, a commenté sa rencontre avec Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), vendredi 20 avril à Tremblay.
Cette rencontre marque un point d'étape important dans la réforme de la gouvernance du sport, lancée à la demande du Premier ministre en novembre 2017. L'objectif ? Renforcer l’autonomie du mouvement sportif et clarifier le rôle de l’Etat et des collectivités territoriales, en poursuivant un double défi : augmenter le nombre de médailles et le nombre de pratiquants.
Selon le ministère des Sports, "des points forts de consensus sont désormais évidents" et une "épure" de la future gouvernance du sport français existe désormais. Il s'agit, selon Denis Masseglia, "d’une structure où tous les acteurs se [réuniraient et prendraient] des décisions dans le cadre de la haute performance et du développement des pratiques".
Si les contours des prérogatives de cette future structure ne sont pas encore connus, le projet de nouvelle gouvernance prévoit de recentrer l’action de l’Etat sur des missions essentielles de coordination, de règlementation et de contrôle, notamment éthique. Quant aux collectivités territoriales, leur rôle sera "conforté".
Les échanges se poursuivront jusqu'en juillet 2018 et aboutiront à des propositions pour un nouveau cadre institutionnel et organisationnel du sport en France. Ils nourriront un futur projet de loi pour le développement du sport dans la société.