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Culture - Géographie du cinéma : la capitale n'est pas celle que l'on croit

Le Centre national de la cinématographie publie les résultats de son étude consacrée à la géographie du cinéma. Ce document portant sur l'année 2004 dresse un portrait détaillé des 2.127 établissements français, offrant 1.074.833 fauteuils et 5.314 écrans (15 de plus qu'en 2003). L'étude bouscule bien des idées reçues. En chiffres bruts, Paris arrive bien sûr très largement en tête des 1.861 communes disposant d'au moins une salle de cinéma en activité. Avec 378 écrans, la capitale présente une densité unique au monde. Elle est suivie par les Bouches-du-Rhône (165 écrans), le Nord (157), la Gironde (153) et le Rhône (137), très loin devant la Haute-Marne (10) ou la Lozère (8).
Les résultats changent si on les ramène à la population. Les Hautes-Alpes disposent ainsi d'un fauteuil pour 21 habitants, devant la Savoie (1/22), les Landes (1/27) et Paris (1/29). Grâce à l'apport des cinéphiles d'Ile-de-France, Paris domine largement en termes de fréquentation, avec 14,85 entrées par habitant et par an, contre 0,82 en Essonne et 0,88 dans le Val-d'Oise. Mais des départements moyens tirent leur épingle du jeu, comme la Haute-Savoie (2e avec 5,46 entrées) ou le Territoire-de-Belfort (4e avec 4,97). Si l'on considère uniquement les villes, la capitale du cinéma est... Evreux. La préfecture de l'Eure cumule en effet le plus fort indice de fréquentation (10,66 entrées par habitant) et le second rang pour le nombre d'entrées par fauteuil (317, derrière Vannes avec 361 entrées).

 

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