Environnement - Fiscalité écologique : Nicolas Sarkozy confirme le principe du bonus-malus mais reporte son extension
A la suite d'une "réunion d'arbitrage" sur la fiscalité écologique, qui s'est tenue à l'Elysée le 19 septembre, Nicolas Sarkozy a confirmé son soutien au principe du bonus-malus écologique mais en a reporté l'extension à d'autres familles de produits que l'automobile. Le président de la République a demandé au ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, et à sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet, de réunir "un groupe de travail" pour déterminer quels types de produits pourraient être concernés par une deuxième expérimentation de ce dispositif. Ce groupe devra réunir "toutes les parties intéressées, notamment les parlementaires, les associations de consommateurs, les ONG environnementales, les représentants des industriels, etc", a précisé l'Elysée dans un communiqué.
Le chef de l'Etat réaffirme par ailleurs son opposition à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation, "compte tenu de la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat". Dans le cadre du prochain projet de loi de finances, le communiqué précise que "seuls seront mis à contribution les activités polluantes et les produits néfastes à l'environnement que sont les décharges, les incinérateurs, l'extraction de granulats, les pesticides et l'émission de poussière".
A.L.