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Pollution - Déchets de marées noires : l'association Robin des bois recense 80 sites de stockage sauvage

Selon l'association écologiste Robin des bois, qui vient d'en dresser l'inventaire, environ 80 sites de stockage provisoire de déchets des grandes marées noires survenues en France depuis une quarantaine d'années sont toujours en place. Les naufrages du Torrey Canyon (1967), du Boehlen (1976), de l'Olympic Bravery (1976), de l'Amoco Cadiz (1978), du Tanio (1980) ou encore de l'Amazzone (1988) ont généré environ 300.000 tonnes de déchets liquides ou pâteux souillés aux hydrocarbures.
"La plupart de ces déchets (...) sont restés sur place et décorent le Finistère et les Côtes d'Armor d'un ruban noir soigneusement dissimulé", a dénoncé l'association dans un communiqué. Selon Charlotte Nithart, porte-parole de l'association, des crédits de plus de 3 millions d'euros ont été débloqués en février 2000 par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire afin d'en faire un inventaire complet, mettre en place une surveillance et procéder à des travaux de mise en sécurité, rappelle l'association. Mais seul le site de La Rochelle a été purgé.
Robin des Bois demande au ministère de l'Ecologie d'entreprendre en 2008 et
2009 "ce qui n'a pas été initié par le ministère de l'Environnement en 2000 et 2001". "Au titre de la prévention des risques, les élus bretons doivent faciliter et encourager les investigations", a ajouté l'association qui a porté plainte contre X le 18 mars 2007 pour abandon de déchets et délit de pollution des eaux.

 

A.L. avec AFP

 

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