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Environnement - Cinq villes-ports s'allient pour mesurer la qualité de l'air

Suite à un appel à projets européen, le projet Apice (actions port industries cités émissions) vient d'être officiellement lancé. Son principe est original : il associe cinq grands ports méditerranéens – ceux de Barcelone, Gênes, Marseille, Thessalonique et Venise - qui vont travailler en réseau pour évaluer l'impact de leur activité sur la qualité de l'air urbain. La première réunion de cadrage a eu lieu à Marseille, les 8 et 9 juillet, et précède une phase d’études qui débutera réellement dès la rentrée et devrait durer 18 mois.

Au total, onze structures réparties dans cinq pays sont partenaires du projet. La mise en commun de leurs données s’annonce donc fructueuse, mais n’interviendra qu’une fois des analyses effectuées zone par zone et port par port. En clair, chaque ville-port travaillera avec son propre laboratoire local avant que les résultats ne soient comparés, analysés et mutualisés. Ainsi, le grand port maritime de Marseille s'est pour sa part associé à un laboratoire de l'université de Provence et à Atmo Paca, l’organisme agréé dans cette région pour assurer la surveillance de la qualité de l'air. A l’instar des quatre autres, ils devraient bénéficier d’un appui de 2,3 millions d’euros afin de mener à bien cette campagne de travaux scientifiques.

Par ailleurs, chacun des partenaires du projet travaille plus particulièrement sur un sous-projet et une problématique (à Marseille, celle du branchement électrique des navires à quai), dont il fera partager aux autres les résultats. Au final, le but de l’opération est de déterminer d’ici à 2012 des actions correctives et de trouver des outils communs en vue de faciliter la décision et de mieux encadrer l’objectif de réduction de la pollution atmosphérique en zone portuaire, à travers des accords plus efficaces entre collectivités, autorités portuaires, armateurs, entreprises et professionnels de la mer.

 

Morgan Boëdec / Victoires éditions