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Chute de la fréquentation des centres de loisirs et des activités extrascolaires pendant la crise sanitaire

La pandémie de Covid-19 a freiné la pratique d’activités extrascolaires (sport, musique, etc.) pendant la semaine chez les enfants de 3 à 10 ans : en 2021, seulement 1 enfant sur 3 a pu y participer contre 60% en 2019, d’après le quatrième baromètre de la Cnaf publié mi-mai 2022. 

Ce sont les activités dites "encadrées", les centres de loisirs et les activités extrascolaires qui ont connu la plus forte baisse de fréquentation en 2021, révèle le quatrième baromètre Cnaf publié mi-mai 2022. "Seulement 36%, soit 1 sur 3, des enfants en maternelle et école primaire ont participé aux activités encadrées" (dans un club, une association, une maison de quartier, un centre social..), alors qu’ils étaient "60% en 2019", d'après la Cnaf. "Les parents invoquent comme raisons la suppression de l’activité, les modifications de leurs conditions, ou encore la crainte de la contamination", précise-t-elle. Les centres de loisirs connaissent une baisse de la fréquentation de 8 points, mais "qui semble contenue au regard du contexte sanitaire". Enfin, l’accueil périscolaire est "moins sollicité mais la baisse est moins marquée", remarque la Cnaf, ne signalant que deux points en moins entre 2019 et 2021. Selon l'établissement public, si la crise sanitaire a moins impacté ces deux temps d’accueil, "c’est sans aucun doute parce qu’ils répondent à un besoin essentiel de garde de l’enfant en réponse aux contraintes organisationnelles des parents".

Un quart des familles utilisent un autre mode d’accueil

Autre enseignement de baromètre : "Si 77% des parents interrogés indiquent ne pas avoir besoin d’accueil le matin et 69% le soir, d’autres souhaiteraient une autre solution d’accueil." Environ un quart des familles disent "recourir régulièrement à un mode d’accueil autre" pour leur enfant avant ou après l’école, à savoir un proche, une assistante maternelle ou encore du baby-sitting. On notera que 7% des parents souhaiteraient des horaires étendus le matin et 8% le soir, et qu'ils sont plus nombreux parmi les familles monoparentales (respectivement 10 et 12%).

Le coût, frein à l'accès aux activités encadrées

La Cnaf souligne par ailleurs que parmi les parents qui n’inscrivent pas leurs enfants au centre de loisirs ou à des activités encadrées, la principale raison invoquée est "l’absence de besoin ou la mobilisation d’une autre solution de garde". 22% des parents indiquent à la Cnaf "le coût trop élevé" du centre de loisirs et 21% celui des activités encadrées. De même, lorsqu’ils sont sollicités pour donner leur avis sur ces temps d’accueil, 51% des parents considèrent qu’ils "paient trop cher" le centre de loisirs et 58% l’activité encadrée. "Le coût représente donc bien un frein pour l’accès à ces modes d’accueil, notamment pour les familles aux revenus modestes", alerte la Caisse.  

Note positive malgré le contexte sanitaire, les parents interrogés se disent globalement "satisfaits par l’accueil péri et extrascolaire". L'étude précise qu'ils "apprécient les encadrants, les conditions d’accueil, les tarifs pratiqués, l’information donnée" ; "signe que la qualité de l’accueil ne s’est pas dégradée en dépit de la crise sanitaire ou qu’ils se sont montrés compréhensifs par rapport au contexte", souligne le baromètre.

 

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