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Fonction publique - Catégorie C : et les employeurs territoriaux dans tout ça ?

Suite aux discussions entre le ministère de la Fonction publique et les organisations syndicales au sujet du traitement des fonctionnaires de catégorie C, sujet sur lequel une réunion s'est tenue le 23 juillet. A la suite de cette réunion, le ministère a indiqué que "les modalités de la revalorisation" du salaire de ces agents seront décidées en septembre, pour une application au 1er janvier 2014. Le gouvernement, dont la priorité était initialement d'engager une refonte des grilles, aurait proposé d'attribuer 5 à 7 points d'indice majoré en moyenne en plus pour les agents de catégorie C des trois fonctions publiques - voir ci-contre notre article du 24 juillet précisant les intentions du gouvernement ainsi que les premières réactions syndicales.
Aujourd'hui, ce sont non seulement les syndicats qui s'expriment... mais aussi certains représentants des employeurs territoriaux. Deux d'entre eux en tout cas. Il y a François Sauvadet, président UDI du conseil général (et député) de Côte-d'Or, et ancien ministre de la Fonction publique, qui relève dans un communiqué diffusé le 27 juillet que "l'Etat employant moins de fonctionnaires de catégorie C", le fait "d'augmenter l'ensemble des agents de catégorie C, soit 2,4 millions de fonctionnaires" lui coûtera "moins de 200 millions d'euros, contre près de 600 millions d'euros pour les collectivités territoriales". Il considère par conséquent que "l'Etat se défausse sur les collectivités pour financer ses mesures".
Il y a aussi et surtout Philippe Laurent, le président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) et ainsi "porte-parole du collège des employeurs publics territoriaux", qui rappelle qui rappelle lui aussi que la majorité des agents de catégorie C, "soit 1,4 million d’agents, se trouve dans la fonction publique territoriale" et qu'"une augmentation forfaitaire de 4 à 6 points d’indice pour tous les agents de la catégorie C représenterait une charge supplémentaire annuelle de l’ordre de 450 à 700 millions d’euros". Regrettant qu'une fois de plus, l'Etat "négocie seul avec les syndicats", sans consulter le collège employeur du CSFPT, et prenne ainsi "en quelque sorte en otage les collectivités territoriales, auxquelles le gouvernement demande de moins dépenser", Philippe Laurent déclarait ce lundi 29 juillet dans un communiqué : "Cette façon de faire ne peut que renforcer notre inquiétude concernant la réforme du Conseil commun de la fonction publique, qui prévoit notamment la fusion en un seul collège des représentants de tous les employeurs publics."

 

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