CSFPT - Boycott quasi-général des syndicats pour protester contre la réforme de la fonction publique
Cinq des six organisations syndicales membres du conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) ont boycotté, ce mercredi 27 février, la réunion plénière de l'instance consacrée à l'examen du projet de loi de transformation de la fonction publique. La CGT, la FA-FPT, FO, l'UNSA et SUD-Solidaires entendaient protester contre ce projet de texte qui, selon eux, "constitue une attaque d'ampleur contre la fonction publique". Les syndicats voulaient également dénoncer les délais très contraints imposés par le gouvernement pour l'examen d'un des textes les plus importants du quinquennat dans le domaine de la fonction publique.
Côté syndical, seuls les représentants de la CFDT étaient présents à cette séance à laquelle participait le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, Olivier Dussopt. Les employeurs avaient également choisi de siéger. Faute de quorum, "la séance n’a pu se tenir", comme l'indique le CSFPT dans un communiqué.
Dans ces circonstances, le secrétaire d'Etat a décidé, "en accord avec Philippe Laurent, président du CSFPT", l'ouverture "exceptionnelle", d'un "nouveau délai permettant à l’ensemble des organisations syndicales membres du CSFPT, comme aux représentants des employeurs publics territoriaux, de déposer leurs amendements au projet de loi de transformation de la fonction publique." Dans un communiqué, Olivier Dussopt a fait part de sa volonté de "poursuivre le dialogue et la concertation" avec les deux collèges composant l'instance de dialogue.
Une nouvelle séance plénière du CSFPT est donc prévue le 18 mars. Selon la CFDT, la réunion préparatoire se tiendra le 7 mars.