En bref - 5G : nouvelles expérimentations, premiers retards

Le gouvernement et l’Arcep ont lancé le 31 janvier un nouvel appel à expérimentations dans le domaine de la 5G. La bande des 26 GHz est ainsi mise à disposition des acteurs pour explorer les "possibilités offertes par cette bande de fréquences et identifier de nouveaux usages". La particularité de ce nouvel appel à projets est de permettre aux candidats de postuler soit pour l’expérimentations de cas d’usages (santé, énergie, ville intelligente…), soit pour la création de "plateformes locales" d’expérimentations ouvertes à des tiers, cas de figure dans lequel pourrait s’inscrire les collectivités territoriales ou certaines entités comme les ports, les plateformes logistiques, ou complexes hospitaliers… Le communiqué souligne que l’ouverture de la bande des 26 GHz est une "première". Cette bande, qui n’a pour le moment jamais été utilisée par des réseaux mobiles, possède une grande largeur (on parle de bande millimétrique), qui autorise des débits inégalés et des usages inédits. En créant des "plateformes d’expérimentation", l’État espère élargir le profil des participants en facilitant la mutualisation des compétences et coûts induits par les expérimentations. Il faut dire que le guichet 5G ouvert l’an dernier n’a pas connu le succès escompté, ni en nombre d'expérimentations ni en variété des profils (pour la plupart des opérateurs et équipementiers). Le manque d’appétence du marché pour la 5G a du reste conduit le gouvernement à annoncer discrètement que les fréquences 5G ne seraient pas attribuées avant 2020, au lieu de 2019 comme initialement envisagé.

 

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