Voies réservées sur certains axes routiers : les modalités d'expérimentation de la signalisation évoluent
Un arrêté publié ce 17 avril au Journal officiel revoit les modalités d'expérimentation de la signalisation relative aux voies de circulation réservées aux bus, taxis, covoiturage ou véhicules propres sur certains axes routiers.
Publié ce 17 avril au Journal officiel, un nouvel arrêté change les modalités d'expérimentation de la signalisation relative aux voies de circulation réservées aux bus, taxis, covoiturage ou véhicules à très faibles émissions sur certains axes routiers telles que prévues par un précédent arrêté du 24 août 2020.
Le domaine d'application, initialement restreint aux voies réservées situées en voie de gauche sur des routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et à au moins trois voies, est élargi en y intégrant, d'une part, le cas des voies réservées situées en voie de droite et, d'autre part, le cas des routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et à au moins deux voies.
Le dispositif ainsi remanié sera expérimenté "pour une durée de six ans" et l'expérimentation doit être demandée par les gestionnaires de voirie. Depuis septembre 2023, l'État a proposé aux collectivités des mécanismes de contrôle et de sanction, une phase de test de deux ans pour l'instant. Un conducteur qui circule sur une voie réservée sans y être invité, est passible d'une amende forfaitaire de 135 euros.
Signalisations spécifiques
Ces voies réservées sont signalées par un panneau circulaire sur fond bleu représentant un bus et portant la mention "tous transports en commun" et, pour le covoiturage, par un petit logo en forme de losange qui a fait son apparition depuis 2020 aux abords des métropoles, comme Lyon, Nantes, Strasbourg, Annecy ou Lille - fin 2023, le pays comptait environ 115 kilomètres de voies de covoiturage. L'objectif de ces voies est d'améliorer la fluidité du trafic et la qualité de l'air, le développement du covoiturage et des services de transport en commun, peut-on lire sur une page dédiée du site du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Hormis cette expérimentation, la voie de gauche de plusieurs grands axes franciliens, dont le périphérique parisien, sera réservée pendant la période des Jeux olympiques aux véhicules des Jeux, aux transports en commun et aux taxis. Après les JO, l'État compte, aux heures de pointe, les réserver au covoiturage et aux transports en commun sur l'A1 et l'A13 début 2025. La mairie de Paris compte faire de même sur le boulevard périphérique fin 2024.
Référence : arrêté du 5 avril 2024 modifiant l'arrêté du 24 août 2020 relatif à l'expérimentation d'une signalisation relative aux voies de circulation réservées à certaines catégories de véhicules sur certains axes, JO du 17 avril 2024, texte n°6. |