Travaux de performance énergétique sur le patrimoine de l’Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand)
Financement du dispositif Intracting de l’université
L’université Blaise Pascal a d’abord conduit les études qui lui ont permis de définir sa stratégie énergétique et patrimoniale. Celle-ci repose sur une démarche de développement durable qui porte sur la qualité patrimoniale, l’optimisation des surfaces et la diminution des consommations énergétiques (efficacité et sobriété énergétique, performance et énergies renouvelables, réhabilitation) comme sur l’innovation et l’implication des parties prenantes (enseignants chercheurs, personnels, étudiants).
En bref
A retenir
Montant total de l’investissement : 1.690.000 €
Apport en fonds propres de la Banque des Territoires : 845.000 €
Economies énergétiques attendues : 1.169.300 €
L’Université a expérimenté en 2016 la mise en œuvre des premières actions puis en 2017 le cofinancement avec la Caisse des Dépôts d’une sélection d’actions d’efficacité énergétique. Les économies, avec des temps de retour de moins de 10 ans, permettent de rembourser la Caisse des Dépôts et de refinancer des actions sans charges supplémentaires au budget de l’Université.
Zoom sur le projet
Un programme de réduction des consommations d’énergie.
Le programme d’actions comporte 2 tranches générant chacune des gains énergétiques. La première tranche sur 2016-2017 comprend 10 actions qui concernent l’eau, l’éclairage, le chauffage, l’isolation et la régulation des différents systèmes. Le seconde tranche (2019) comprend 4 actions (pose de sondes et variateurs, récupération de chaleur, désembouage et rééquilibrage de réseaux, pose d’échangeurs performants). A terme ces deux tranches de travaux doivent permettre des gains énergétiques de l’ordre de 2000 MWh/an.
Contribuer à l’amorçage de projets d’efficacité énergétique et à la conduite du changement
La Banque des Territoires propose des avances « intracting » afin d’encourager les acteurs publics à s’engager dans des actions de performance énergétique, sans attendre de disposer de moyens exceptionnels ; leur capacité d’autofinancement est doublée.
La mise en œuvre du projet repose sur l’implication de la gouvernance, la mobilisation des services techniques et financiers, avec un économe de flux qui pilote les actions, suit les consommations et contribue à l’évaluation des gains en kWh et en euros, ainsi qu’à la sensibilisation des usagers.
Montage du projet
Un abondement de 845.000 € de la Banque des Territoires, versé en deux étapes, a été planifié sur la base du programme de travaux de quatre ans divisé en deux tranches. L’université engage de son côté un budget équivalent et investit en premier dans la mise en œuvre des actions de performance énergétique. Les premières économies permettront de rembourser les échéances de l’avance Caisse des Dépôts puis de financer d’autres actions liées à l’efficacité énergétique. Deux échéanciers de remboursement ont été calibrés sur le rythme des économies. La convention est d’une durée de 10 ans.