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Sécurité - Suite aux violences urbaines, les élus locaux refusent un "énième plan pour les banlieues"

A la suite des "violences urbaines" qui se sont déclenchées ces derniers jours dans des quartiers sensibles franciliens, le Premier ministre Dominique de Villepin, entouré des ministres concernés, a annoncé, le 2 novembre, la mise en oeuvre d'ici fin novembre, d'un plan d'actions dans les zones urbaines sensibles. Des élus locaux de toutes tendances politiques ont été reçus le lendemain par Dominique de Villepin. Ils ont alors exprimé leur refus d'un "énième plan pour les banlieues". Le député-maire UDF de Drancy (Seine-Saint-Denis) Jean-Christophe Lagarde juge la situation "extrêmement grave, explosive" et estime "urgent que l'Etat parle d'une seule voix". Manuel Vals, député-maire PS d'Evry (Essonne), et André Gerin, député-maire PC de Vénissieux (Rhône) plaident pour un "sursaut républicain" : une police de proximité, une politique éducative et sociale qui réponde aux attentes dans la durée, ou encore un plan Orsec de l'emploi et de formation pour la jeunesse. Marc-Philippe Daubresse, député-maire UMP de Lambersart (Nord), se place sur le même plan : "On n'est pas tellement sur l'idée d'un plan d'urgence", mais "sur l'idée de traiter les problèmes au fond avec un vrai pacte républicain". Pour l'ancien ministre délégué au Logement, "des tas d'outils existent aujourd'hui" : il "faut mieux mettre en cohérence".

 

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