Attractivité - Pour Jean-Paul Huchon, Paris a su résister face à Londres
L'Ile-de-France a certes perdu sa place de capitale la plus attractive d'Europe au profit de Londres, selon le baromètre annuel de l'association Paris-Ile-de-France capitale économique. Mais pour le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, ce résultat s'explique par "l'effet Jeux Olympiques" dont a bénéficié la capitale britannique en 2006. "L'Ile-de-France s'impose, dans la durée, comme une compétitrice efficace pour attirer les investissements internationaux", indique-t-il, dans un communiqué. D'après cette étude réalisée par Ernst & Young, en 2006, l'Ile-de-France n'a attiré que 192 entreprises internationales contre 250 pour le Grand Londres, mais sur les cinq dernières années, elle a capté 20% de ces implantations parmi les quinze métropoles européennes les plus attractives. "Le tissu économique diversifié, la main-d'œuvre qualifiée et abondante, un réseau de transports collectifs de qualité ainsi que le savoir-faire mondialement reconnus dans quelques secteurs clés", sont les principaux atouts de l'Ile-de-France, se félicite Jean-Paul Huchon. Des efforts qui seront poursuivis dans le contrat de projets Etat-région 2007-2013 qui vient d'être signé le 23 mars dernier avec, notamment, une enveloppe de 2 milliards d'euros pour les transports et 689 millions pour l'enseignement supérieur et la recherche. Le président du conseil régional salue par ailleurs "la deuxième place pour les implantations tertiaires derrière Londres mais surtout la deuxième place pour les implantations industrielles, très nettement devant Londres". La région parisienne, qui a attiré cette année 2 des 3 implantations d'origine chinoise en Europe, devrait se tourner de plus en plus vers les investisseurs des pays émergents : l'agence régionale de développement (ARD) dispose depuis mai 2006 d'un bureau à Shanghai dont "l'objectif principal est d'identifier des projets d'investissements chinois".
M.T.
