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Finances locales - Malgré les difficultés, les petites villes optent pour la modération fiscale

Les deux tiers des maires des petites de villes ont diminué ou stabilisé les impôts en 2011, indique l'Association des petites villes de France (APVF) qui publie ce 16 mai les résultats d'une enquête menée auprès de ses adhérents sur l'évolution de la fiscalité locale en 2011 à l'issue de l'adoption des budgets locaux. En moyenne, la taxe d'habitation des petites villes sondées a augmenté de 1,9 %, la taxe foncière sur les propriétés bâties de 2,1 % et la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 1,6 %.
Interrogés, le cas échéant, sur les raisons des augmentations votées, près d'un quart des élus citent en premier lieu le gel en valeur des dotations de l'Etat aux collectivités (en sachant que près de la moitié des maires déclarent une diminution du montant de leur DGF par rapport à l'année précédente), avant la nécessité de financer des équipements structurants (22%), le désengagement de l'Etat (15%) ou l'augmentation imposée de certaines charges. Autant de facteurs qui, aux côtés de plusieurs sources d'incertitude en termes de fiscalité (suppression de la taxe professionnelle, réforme de l'intercommunalité, péréquation…), expliquent également des reports échelonnements d'investissements pour équilibrer les budgets dans la moitié des petites villes.
Autant de difficultés et problématiques que l'APVF a choisi de placer au coeur de ses prochaines Assises, qui se dérouleront à Saint-Flour, dans le Cantal, les 26 et 27 mai prochains.

 

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