Transports - LGV Ouest : la Bretagne et les Pays-de-la-Loire financent le prolongement
Reconnu d'utilité publique, le projet de prolongement de la ligne à grande vitesse (LGV) Ouest vise à améliorer la compétitivité des régions de l'ouest de la France et à éviter de tenir ces territoires à l'écart des échanges et des axes de croissance économique. Et donc à les rendre plus accessibles, tant pour le transport de passagers qu'en y relançant entre autres l'activité de fret ferroviaire. Le lancement d'un futur TGV permettant de gagner quarante minutes entre Paris et les villes bretonnes est en vue. Il nécessitera la création d'une voie nouvelle et des aménagements sur les voies existantes.
Sur le versant financier, les choses avancent et les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire viennent de s'engager à apporter une contribution commune d'un milliard d'euros à ce projet d'aménagement, qui nécessitera au total près de trois milliards d'euros de financement.
Leur contribution concerne plus particulièrement le prolongement de tronçon entre Le Mans et Rennes. Toutefois, ces deux régions attendent encore, selon leurs présidents Jacques Auxiette (Pays-de-la-Loire) et Jean-Yves Le Drian (Bretagne), "que l'Etat confirme et précise son engagement financier sur ce projet". Il est d'ores et déjà prévu que leur enveloppe se répartisse à hauteur de 90,5% pour les collectivités bretonnes et de 9,5% pour celles des Pays-de-la-Loire.
Le prolongement de 182 km de LGV entre Paris et Le Mans a déjà fait l'objet de 21 millions d'euros de dépenses publiques en phase d'étude et doit encore faire l'objet d'un protocole d'intention entre l'Etat, les régions et Réseau ferré de France (RFF).
Morgan Boëdec / Victoires Editions