Transports - Les autocars "Macron" ont transporté 3,4 millions de passagers en 11 mois
Selon un bilan arrêté à fin juin et diffusé jeudi 1er septembre par l'Autorité de régulation des activités ferroviaire et routières (Arafer), 3,4 millions de voyageurs ont été transportés depuis la libéralisation du transport par autocar issue de la loi Macron du 7 août 2015. Au deuxième trimestre 2016, 1,5 million de passagers ont emprunté ces autocars, soit une hausse de 46% par rapport aux trois premiers mois de l'année. 1.105 liaisons étaient commercialisées fin juin (+29% par rapport au trimestre précédent). Le régulateur du rail et de la route s'appuie sur les données collectées auprès des cinq principaux opérateurs du marché (Ouibus, Isilines, FlixBus, Starshipper, Megabus) et, pour le deuxième trimestre, d'un sixième acteur, Migratour, qui à lui seul représente 210 liaisons commercialisées. "Il s'agit en fait d'une ligne saisonnière ouverte en avril entre Conques et Le Puy-en-Velay, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, desservant de nombreux points d'arrêt intermédiaires", précise l'Arafer.
Sans les liaisons commercialisée par Migratour, le "gendarme du rail" a dénombré 895 liaisons, soit +4% par rapport à la fin du 1er trimestre 2016 sur le périmètre des cinq principaux opérateurs. 150 villes étaient desservies à la fin mars 2016. Elles sont désormais 193, dont 61 nouvelles dessertes. Le classement des liaisons les plus empruntées n'a pas changé par rapport au premier trimestre : Lille-Paris arrive toujours en tête avec 96.200 passagers transportés au printemps, suivie de Lyon-Paris (94.000 passagers) et de Paris-Rouen (62.400 passagers). Mais par rapport au premier trimestre, les liaisons Lyon-Paris et Paris-Rouen ont connu des hausses de fréquentation plus fortes que Lille-Paris (respectivement +26,2% et +28,4% contre +10,3%).
Les compagnies de transport par autocars ont enregistré au deuxième trimestre 19 millions d'euros de recettes. Au total, leur chiffre d'affaires cumulé sur onze mois s'élève à 40 millions d'euros. L'Arafer, qui publiera un bilan plus détaillé le 15 septembre, ne précise pas si de nouveaux emplois ont été créés dans le secteur au deuxième trimestre. Fin mars, elle en avait dénombré 1.200.