Eau - Le Bas-Rhin publie les résultats de son réseau d'intérêt départemental de suivi de la qualité des cours d'eau
Le conseil général du Bas-Rhin vient de présenter le premier état des lieux de la qualité des rivières du département à partir de son réseau d'intérêt départemental (RID 67). Les résultats montrent une amélioration globale significative du milieu qui confirme "les efforts d'investissements engagés en matière d'assainissement et de restauration des cours d'eau", précise le conseil général dans un communiqué. Créé il y a cinq ans, le RID du Bas-Rhin a été l'un des premiers à voir le jour en France. Il est aujourd'hui constitué de 50 stations couvrant près de 2.500 km de cours d'eau. "La mise en place du RID 67 est une volonté politique du département pour compléter le réseau national existant afin d'obtenir une évaluation plus précise du milieu", commente Hervé Pautrat, chef du service des rivières. Avec le RID 67, le réseau de suivi est en effet doublé à l'échelle du département, ce qui permet de "mieux établir les priorités d'intervention en matière de lutte contre la pollution et de suivre l'efficacité des actions entreprises", ajoute Alain Kieber, responsable du RID 67.
Au total, 20 à 40 paramètres physico-chimiques sont analysés une fois par mois et des relevés d'indice biologique global normalisé sont effectués une fois par an. Le coût de fonctionnement du réseau est de 260.000 euros par an, financé à parts égales par le conseil général et l'Agence de l'eau Rhin-Meuse. Une personne a été recrutée pour assurer son fonctionnement. "Grâce à ce RID, nous avons pris de l'avance par rapport aux exigences de la directive cadre sur l'eau concernant la connaissance du milieu", insiste Alain Kieber. Ainsi pour atteindre le bon état écologique d'ici à 2015, le conseil général sait déjà qu'il doit insister sur "la diminution des rejets et la renaturation des milieux aquatiques".
Sophie Besrest / Victoires Editions
