Ecoquartiers : la démarche veut se réinventer pour répondre aux défis de la "ville durable"

Actualisation du référentiel autour de 20 indicateurs, nouveau processus de labellisation, renforcement de l’accompagnement des projets… La remise des labels Ecoquartiers 2022 ce 14 décembre a été l'occasion de présenter l'évolution de la démarche pour répondre aux "grands défis de la ville durable".

"Faire des écoquartiers partout et pour tous" et "sortir d’un label d’expert pour aller vers un label au service des élus et des citoyens", tel est le leitmotiv mis en avant par Florian Bercault, maire de Laval et président de la commission nationale des écoquartiers ce 14 décembre à l'occasion de la cérémonie de remise des labels Ecoquartiers 2022 à 30 lauréats. L'idée est de "répondre aux défis de la ville durable : sobriété dans la consommation des ressources et de l’énergie, résilience notamment face au changement climatique, inclusion et création de valeurs sur les territoires". Pour favoriser l’émergence de nouveaux ÉcoQuartiers, la démarche compte se renouveler autour d’une offre de service et d’accompagnement des porteurs de projets enrichie, notamment avec le Cerema, l’Ademe, le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), l’Anah, l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), France Ville Durable, Efficacity, la Fédération nationale des agences d'urbanisme (Fnau) et le groupe Caisse des Dépôts.

"Guide de l'aménagement durable"

Le référentiel évolue aussi vers un "guide de l’aménagement durable" accessible à tous les porteurs de projets d’aménagement, quel que soit le contexte territorial. Il a été mis à jour pour répondre aux nouvelles priorités des politiques publiques dont l’objectif de "zéro artificialisation nette des sols" instauré par la loi Climat et Résilience, la "réglementation RE 2020", ainsi que les évolutions de la loi Solidarités et Renouvellement urbain (SRU).

Il comprend 20 indicateurs de performance. Chaque "objectif stratégique" – "encourager la sobriété dans la consommation des ressources naturelles et de l’énergie", "penser le bien-être des habitants et la qualité du cadre de vie comme des leviers de la résilience du quartier", "proposer une offre de logement pour tous de qualité (énergétique, environnementale et d’usage), adaptée, diversifiée et abordable et des espaces publics favorables à la rencontre (et à l’activité physique)", "diversifier l’offre de services et d’équipements et intensifier les usages de la ville" – se décline en objectifs opérationnels et indicateurs.

Enfin, pour mieux valoriser les démonstrateurs de la ville durable, la démarche cible désormais la labellisation sur les quartiers "livrés" (à la fin du chantier) et "vécus", (trois ans après la fin du chantier) selon une logique de millésime et en l’associant à des objectifs de performance "qualitatifs, quantitatifs et contextualisés".

 

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