Bombardement du Liban : le Quai d'Orsay ouvre son fonds d'urgence aux collectivités
Déplorant "plusieurs milliers de victimes, de blessés et de déplacés" causés par les bombardements de l'armée israélienne dans le sud et l'est du Liban, le Quai d'Orsay a décidé d'actionner le Fonds d'action extérieure des collectivités territoriales (Faceco), pour permettre aux collectivités de venir en aide aux populations civiles. Les dons versés à ce fonds géré par le Centre de crise et de soutien "soutiendront la réponse d’urgence de la France aux besoins essentiels des communautés affectées", indique le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. "D’une part, ils permettront de conduire des opérations d’acheminement d’aide humanitaire, similaires à celle du 29 septembre 2024, qui a permis d’envoyer 12 tonnes de matériel médical et de médicaments en partenariat avec le ministère des Armées, l’Union européenne et l’association Tulipe au profit des hôpitaux libanais et des ONG partenaires. D’autre part, ils contribueront à renforcer le soutien de la France à des ONG partenaires engagées au Liban", précise-t-il.
Pour ce faire, les collectivités doivent adopter une délibération précisant le montant précis du versement, ainsi que le destinataire, à savoir "Faceco–soutien aux populations du Liban". Elles doivent ensuite transmettre à leur trésorerie de rattachement un mandat de paiement appuyé de la délibération (voir la fiche Faceco-Liban).
Le Faceco constitue aujourd’hui "l’unique outil étatique donnant la possibilité aux collectivités territoriales de participer à une réponse coordonnée, rapide et efficace mise en oeuvre par l’Etat face aux situations d’urgence et à la détresse des personnes affectées", souligne encore le Quai d'Orsay.