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Politique de la ville - 55 centres d'affaires vont voir le jour dans les quartiers

Ces centres d'affaires sont destinés à accueillir des TPE avec des loyers modérés dans des locaux d'entreprises ou des logements sociaux vacants aménagés en conséquence.

Avec six mois de retard, la liste des centres d'affaires des quartiers (CAQ) a enfin été dévoilée, mercredi 28 janvier. 55 centres ont ainsi été retenus dans le cadre d'un appel à projets lancé en février 2014 par l'Anru, l'Acsé (rattachée depuis au CGET), l'Union sociale pour l'habitat (USH) et la Caisse des Dépôts : 22 en Ile-de-France, 4 en Rhône-Alpes, 3 dans le Nord-Pas-de-Calais, en Languedoc-Roussillon et dans le Centre, 2 en Paca, en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Franche-Comté, en Picardie et à la Réunion, 1 en Poitou-Charentes, en Aquitaine, en Martinique, en Lorraine, dans le Limousin et en Midi-Pyrénées.
La création de ces centres d'affaires figurait parmi les priorités du plan Entrepreneurs des quartiers de l'ancien ministre délégué à la Ville François Lamy. Elle s'inscrit dans la nouvelle politique de la ville qui se fixe pour objectif de promouvoir davantage l'activité écononomique dans les quartiers.
Chacun de ces centres aura ainsi vocation à proposer des locaux clés en main et à loyer modéré pour des TPE, ainsi qu'un accompagnement personnalisé aux créateurs d'emplois. Ces locaux, pour la plupart propriétés d'un bailleur social, sont soit des locaux déjà dédiés à l'accueil d'entreprises ou bien des logements sociaux vacants aménagés en conséquence. Une sorte d'"hôtel d'activités dans un mouchoir de poche", résume Eléonore Hauptmann, responsable du pôle d'appui opérationnel à l'Anru.
"Ces projets concourent à la stratégie de développement économique du quartier et ont vocation à être pris en compte dans les futurs contrats de ville", indiquent les partenaires, dans un communiqué du 28 janvier. Les lauréats bénéficieront soit d'un accompagnement en ingénierie de l'Anru (lorsque que le CAQ est situé dans un quartier Anru) soit d'une aide financière destinée à financer les études de faisabilité ou le démarrage du projet. Une enveloppe de 500.000 euros a été programmée par l'Etat (ministère de la Ville) et la Caisse des Dépôts. 
 

 

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