Les candidatures ouvertes pour les sénatoriales du 27 septembre
Les candidatures pour les élections sénatoriales du 27 septembre, qui doivent permettre le renouvellement de près de la moitié des sièges du palais du Luxembourg, peuvent être déposées en préfecture depuis ce lundi 7 septembre et jusqu'à vendredi 18h00.
Cent soixante-douze sièges (série 2) sur 348 sont à pourvoir cette année, dans les départements de l'Ain à l'Indre et du Bas-Rhin au Territoire de Belfort (hors région Île-de-France), ainsi qu'en Guyane, Polynésie française, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Wallis-et-Futuna.
En raison de la crise sanitaire, le renouvellement de six des 12 sièges des Français hors de France aura lieu ultérieurement.
Lors du précédent renouvellement sénatorial de 2017, dans la foulée de la présidentielle et des législatives, la droite avait conservé la majorité.
La particularité des sénatoriales tient à leur mode de scrutin au suffrage indirect avec, pour cette série, un collège électoral d'environ 87.000 grands électeurs (délégués des conseils municipaux, députés et sénateurs de la circonscription, conseillers régionaux et départementaux).
Autre particularité, le scrutin diffère selon le nombre de sénateurs à élire dans les départements : scrutin majoritaire à deux tours là où sont élus un ou deux sénateurs (dans 34 circonscriptions concernées par le renouvellement du 27 septembre, soit 59 sièges), proportionnel au-delà de deux (dans 29 circonscriptions, soit 113 sièges).
Le dépôt des candidatures est ainsi ouvert pour le premier tour en cas de scrutin majoritaire et pour le tour unique (représentation proportionnelle).
En cas de second tour, qui a lieu le même jour, une nouvelle déclaration de candidature est obligatoire.
Les candidats doivent être âgés de 24 ans révolus.
En 2017, pour le renouvellement de la série 1, un nombre record de 1.996 candidats s'étaient présentés pour pourvoir 171 sièges.
Les candidatures doivent être déposées à la préfecture par les candidats eux-mêmes ou un mandataire. Le candidat et son suppléant doivent être de sexe différent. Dans les départements avec au moins trois sénateurs, chaque liste est composée alternativement d'un candidat de chaque sexe. Depuis 2017, il est interdit de cumuler le mandat de sénateur avec une fonction exécutive locale.