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Développement durable - Des villes fleuries plus écologiques

A la remise des prix 2006, organisée par le Conseil national des villes et des villages fleuris (CNVVF), le développement durable était à l'honneur. Présenté le 1er mars 2007, le palmarès des villes fleuries a accordé en effet une place importante à l'environnement qui, d'après la Charte de qualité du CNVVF, représente 30% de la note finale, après le patrimoine paysager et végétal de la commune (50%) et devant l'animation et la valorisation touristique (20%). Pour l'année 2006, 10.873 communes ont fait acte de candidature, soit 29,58% des communes existantes. Au total, 441 nouvelles attributions ont été remises, ce qui porte à 3.039 le nombre de communes détentrices du panneau "Ville fleurie" ou

"Village fleuri". Avec quatre fleurs, on trouve aussi bien de grandes métropoles régionales comme Nice (342.000 habitants) que des petits villages (Saint-Gilles- Vieux-Marché, 300 habitants, dans les Côtes-d'Armor) ou des villes de banlieue parisienne (Courbevoie, 70.000 habitants, dans les Hauts-de-Seine). Bien entendu, ces fleurissements ont un coût - jusqu'à 3 à 4% du budget municipal pour récolter "quatre fleurs" - mais ils peuvent aussi rapporter en termes de flux touristiques à condition de respecter la charte de qualité en matière d'environnement. Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme le confirme :

"l'un des critères définissant le tourisme durable est l'exploitation optimale des ressources de l'environnement, notamment de l'eau (...). Les collectivités territoriales ont le devoir d'être exemplaires dans leurs méthodes de gestion (de l'eau), mais aussi dans la conservation et la spécificité des paysages".

 

Sophie Besrest / Victoires Editions

 

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