Territorialiser les énergies renouvelables (ENR)

Afin de limiter le réchauffement global de la planète à 1,5° C par rapport à la période préindustrielle, il est impératif de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et décarboner nos sources d’énergie. L’enjeu de l’énergie constitue la pierre angulaire de cette indispensable transition qui doit permettre de sortir de notre dépendance aux énergies fossiles, premières responsables des émissions de gaz à effet de serre : c’est d’ailleurs en ce sens que l’Union européenne a adopté le paquet législatif, connu sous le nom de « fit for 55 », établissant de nouvelles règles en matière d’énergie et fixant un nouvel objectif plus contraignant de 55 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Dans le même temps, dans un contexte de forte dépendance énergétique et de volatilité des prix de l’énergie, les enjeux de souveraineté énergétique se font de plus en plus prégnants. Il est désormais urgent de faire une plus grande place aux énergies renouvelables (EnR) dans notre mix énergétique, comme le photovoltaïque et l’éolien notamment, qui s’appuient sur des ressources inépuisables, le soleil et le vent, et sur des infrastructures localisées sur le territoire national.

Les énergies renouvelables représentaient 20,7 % de la consommation finale brute d’énergie en 2022. Cette part a progressé de plus de sept points en dix ans, mais elle devra dépasser 33 % en 2030. Par ailleurs, la Stratégie Française pour l’Energie et le Climat (SFEC), publiée fin 2023, fixe une ambition forte ayant pour objectif notamment le doublement prévu du rythme annuel de développement de nouvelles capacités solaires pour atteindre plus de 75 GW en 2035 et le maintien du développement d’environ 1,5 GW par an de nouvelles capacités éolien terrestre avec l’objectif d’une répartition plus équilibrée entre les territoires pour atteindre a minima 40 GW en 2035. Sur l’éolien en mer, la France vise en perspective 45 GW installés en 2050 alors que l’augmentation des capacités hydroélectriques et la flexibilité du parc (y compris STEP passeront par l'optimisation et le suréquipement d'aménagements existants).

C’est dans ce contexte volontariste que la loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables a identifié quatre axes visant à renforcer l’essor des EnR : planification territoriale des énergies renouvelables, simplification des procédures, mobilisation du foncier déjà artificialisé et recherche d’un meilleur partage de la valeur ajoutée générée par ces énergies. 

Une séquence introductive accueillera les interventions de : 

• Hervé Vanlaer, Adjoint à la Directrice Générale de l'Energie et du Climat (DGEC)
• Elise Stoffaes, Responsable du pôle ENR à la Direction de l’investissement de la Banque des Territoires

Une deuxième séquence dédiée à la mise en lumière des enjeux territoriaux donnera la parole à Nicolas Garnier, Délégué général d’AMORCE

Une troisième séquence retour d’expérience, accueillera les témoignages de :

• Corentin Sivy, Directeur Eolien de BayWa r.e. France
• Erwan Boumard, Directeur Général d’Energie Partagée
• Alison Frances, Directrice de la SEM ENR44 
• François Orhan, Responsable développement et exploitation de la SEM ENR44 

Pour en savoir plus : 

https://www.caissedesdepots.fr/actualites/la-banque-des-territoires-actionnaire-du-parc-eolien-de-quilly

https://www.baywa-re.fr/fr/eolien/projet-de-parc-eolien-de-quilly#apercu

Si vous avez des difficultés pour vous inscrire, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante : hubdesterritoires@caissedesdepots.fr 

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